de Patrick-Charles Renaud
« Mais qu'avons-nous fait pour mériter une chose pareille ? Quelles fautes devons-nous expier en ce bas monde ? »
Avant de franchir le parapet de la tranchée pour monter à l'assaut, le soldat Paul Viriot, du 37e régiment d'infanterie, s'interroge. Combien de camarades vont être broyés lors de cette énième attaque ?
Plus d’un siècle plus tard, il demeure difficile de s'imaginer ce qu'ont vécu les poilus durant plus de quatre années. Des Flandres aux Vosges, l’auteur vous fait partager le destin de poilus venus de tous les horizons : paysans, ouvriers, employés, chefs d'entreprise, poètes et écrivains comme Guillaume Apollinaire ou Charles Péguy. Il vous emmène aussi dans l'intimité des états-majors en vous faisant côtoyer les généraux Joffre, Foch, Pétain et bien d'autres encore… Sans la moindre censure, tous les aspects de la guerre sont abordés, de l'officier mal-aimé abattu par ses hommes sur le champ de bataille, aux ordres impitoyables donnés pour empêcher une troupe de reculer face à la déferlante d'un assaut. Les yeux des poilus ont nourri la mémoire d'images et d'émotions, admirablement traduites dans leurs écrits, avec leurs mots et leur sensibilité.
Témoignages et photos inédits
336 pages, 15,5 cm x 23 cm, broché, + un cahier de 16 pages avec des photos en Noir & Blanc et en couleur – Neuf
[Réf. PCR 007]
(Sacrifiée à Soissons pour sauver Paris – 27 mai au 5 juin 1918)
de Patrick-Charles Renaud
S'appuyant sur des archives et des écrits, l'auteur revient sur la reconquête du Chemin des Dames par les Allemands à la fin du mois de mai 1918, puis sur le parcours de la 170e division à Soissons et sur les rives de l'Aisne. En s'opposant à l'armée allemande pour protéger Paris, elle a permis permet de lancer la contre-attaque qui aboutira à l'armistice. A travers son propos, l’auteur tente de réhabiliter les soldats de cette division qui furent dans un premier temps considéré comme des lâches alors qu’ils venaient de perdre plus de 2400 tués, blessés ou disparus parmi lesquels l’Aspirant Louis Jaurès, l’unique fils de Jean Jaurès. Cette mauvaise réputation s’appuie notamment sur un rapport du général Messimy, commandant une division voisine et ancien ministre de la Guerre en août 1914, qui, pour se couvrir de ses propres manquements, avait chargé les hommes de « La Dernière Division »
286 pages, 15,5 cm x 23 cm, broché, illustré par une soixantaine de photos en Noir & Blanc – Neuf
[Réf. PCR 006]